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massacres amincis
18 janvier 2010

Ils gardent sur leurs rétines encore brûlantes,

Ils gardent sur leurs rétines encore brûlantes, gorgées de sueur et de mémoire, la trace du déséquilibre d'un passage. Le bleu nerveux s'écarte, montre qu'il a vu, qu'il a les preuves attendues ... On te poussera hors d'ici. On exilera, criant le doigt...
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18 janvier 2010

<!-- @page { size: 21cm 29.7cm; margin: 2cm }

Nuits dissimulées sous les toiles que porte le bras replié. On s'efforce d'imaginer, animées au dessous, des palpitations, et des ouvertures qui empiètent sur des fermetures inachevées. Doutant du rêve autant que de ce qu'il refuse d'être, on enfonce...
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18 janvier 2010

<!-- @page { size: 21cm 29.7cm; margin: 2cm }

Pour des méprises, des résidus de priorités nocturnes, blackboulées, collent aux tiges rigidifiées des nerfs. Il n'est plus l'heure de dire oui, de dire non. Au moindre mouvement le fer des murs assomme, puis s'étale sur l'esprit mortifié et tremblant....
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17 juillet 2010

Désormais reconstitution hasardeuse de quelques

Désormais reconstitution hasardeuse de quelques lamelles cassées, un réceptacle se réduit autour de ce qui n'est pas tout-à-fait son centre, brutalité silencieuse dissuade tout transfert par ses bords. Les voix qui cherchent refuge, sensibles d'errance,...
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8 août 2010

<!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom:

A coté du creuset uniquement figé pour les recevoir, des gouttes forent, avec l'insistance du commencement de certaines pertes, un gouffre dont la profondeur ne se compare à rien qu'elles puissent être. Méprise suscitée par la méprise ; le temps dérisoire...
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30 octobre 2010

p { margin-bottom: 0.21cm; } Se fermant, fermant,

Se fermant, fermant, progressivement atrophié de se retenir au seuil, son envergure de déterrer ou d'enterrer continue de s'abstenir de grandir. Bleuie la poigne éreintée de procéder à sa propre asphyxie laisse glisser les outils que l'on avait dit être...
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19 juillet 2010

Aux regards que l'on pense savoir cogner, et se

Aux regards que l'on pense savoir cogner, et se ressembler, l'une des deux parties provoque, ciselant une ride d'elle, la fuite de celles, boules résiduelles de sa primeur nouée, qui s'agglutinent sans rupture sur l'autre partie. Evocation innocente,...
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24 juillet 2010

<!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom:

Attirances de déchirures infimes, les paupières, chargées de s'étendre et durcir autour de l'être qui les irrigue, précédentes continuelles, bien sûr - déclenchement ? - n'empêchent nullement la somme organique de se briser contre l'étranger majoritaire,...
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28 juillet 2010

Pour appui ce qu'il peut rester de nerfs, tandis

Pour appui ce qu'il peut rester de nerfs, tandis qu'il redresse, une à la fois, les babioles d'une veille, estimant en chacune, à mains fébriles mais franches, l'enfouissement qu'on su induire leurs érections et leurs mises à terre, un adulte, fort d'une...
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8 août 2010

<!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom:

Couverture maintenue lâche autour des muscles, à peine contenance des gestes communs aux retours brusques et aux nuits ouvertement réduites, seul construit, peut-être audible, temps d'extinction, le besoin de s'orienter à l'intérieur. Nous ayant dénudé,...
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11 août 2010

Là où souffler n'est envisageable qu'en étant

Là où souffler n'est envisageable qu'en étant soufflé, parfois le pied, retenu dans la colle laissée vieillir des édifices attenants, afin de se libérer dégage d'un seul arrachement la plupart de ses replis structurels vers la surface, et, un peu plus...
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6 septembre 2010

<!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom:

De la terre demeurée poudre s'envole, blesse superficiellement, ici, autour, ce qui sait au moins un peu être peau, à toute menace d'empreinte, ou de regain de netteté. Riposte (est-ce contre le vent que l'on croit lutter ?), des fils de salive sont descendus...
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6 septembre 2010

<!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom:

Lors du bref intervalle de son retrait, la prise, étourdie, se fermant claquant sur son seul sursaut, ne peut plus retenir la visibilité d'empiéter sur l'encre qui la limitait. Les choses se distinguent les unes des autres, des sens apparaissent - mais...
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6 septembre 2010

<!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom:

Probablement aux abords attendus de son terme, la fixation, immobilité guettant sourde dans le brouillage qui la génère et qu'elle assiste, tremblée par un rien – les pleurs d'un enfant, de l'électricité dans l'ongle, les dévastations du mouvement qui...
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28 décembre 2010

p { margin-bottom: 0.21cm; } Ramené mécaniquement

Ramené mécaniquement à la répétition d'une fracture, redressement de la nuque puisque les yeux se relâchant s'entrouvrent, remis à ce qui pullule prolongé détendu, on coïncide avec le crayonné de son ombre, infiniment rabaissé à soi. Parmi le nombre,...
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18 janvier 2010

<!-- @page { size: 21cm 29.7cm; margin: 2cm }

Qu'un verre ne se brise pas. Que de l'oreille personne ne s'approche et, plein des tremblements craintifs étouffés aux liminaires par la mesure d'un sourire, ne saisisse la main et l'aide à tirer sur soi , comme sur le gosier qui goutte, un voile noir....
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28 janvier 2010

Plaies au nombril qui se crispe. Vers le sol,

Plaies au nombril qui se crispe. Vers le sol, projeté, prisme dense des paroles du monde se soustrayant à la sensibilité d'un ventre incomplet, presque comme l'on s'attarde sur la perforation d'un corps volé plusieurs jours consécutifs.La vie s'essuie...
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6 mai 2010

Absorbeur sans importance dans le bras de celui

Absorbeur sans importance dans le bras de celui qui choisit. Nombreux comme lui, entretenus et mis à distance, sont empoisonnées au fond des irrégularités de leur percées. Parasites minimes que l'on ne disjoint de rien. Parasites agités dont on ne sait...
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16 mai 2010

Des forces humaines, tentant de retarder le

Des forces humaines, tentant de retarder le moment où elle cédera, se déchargent tout contre la porte centrale. L'instant d'un regard en arrière plissé autour de la vanité d'un autre, des braises ravivées debordent de nos constrictions, rognent vaguement...
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20 mai 2010

Sans s'interrompre de parler, ceux -rompus mais

Sans s'interrompre de parler, ceux -rompus mais levés- trempés de la pulpe des contes enserrant leurs secrets égarés, serpentent de tout leur long dans les vastes creux de celui qui écoute. Emprise du mouvement des uns, massif, surveillance nerveuse,...
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29 mai 2010

A tant emprunter de détours pour dire, ne pas

A tant emprunter de détours pour dire, ne pas dire, n'aller nulle part, revenir en essuyant d'une ostensible discrétion sur les yeux, sur le miroir, de la buée, quelques pertes légères, à virevolter autant, surpris dans son vertige comme dans celui des...
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7 juin 2010

Posté sur les épaules de son jumeau dont les yeux

Posté sur les épaules de son jumeau dont les yeux sont drainés par le sol, l'être commun, triomphal, s'étant sacrifié lui-même en l'honneur de sa propre divinité, salue une à une chaque incarnation de sa solitude.Tandis qu'il se regarde passer dans le...
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6 juillet 2010

Délaissant vif les filtres usuels, épaisseur

Délaissant vif les filtres usuels, épaisseur façonnée des yeux et de toutes surfaces, momentanément désorienté par le visage évoquant dans l'urgence de se regarder celui des siens, il traverse le dessus du marbre, et des collatéraux, te parle comme il...
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14 septembre 2010

<!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom:

Les fondations mobiles, à chaque étape par le centre émetteur, revers, s'enlisent dans ce que leur font céder les frottements, transportées devant différentes portes aléatoires, ne les enfonçant jamais, les heurtant juste assez vigoureusement pour s'assurer...
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3 octobre 2010

p { margin-bottom: 0.21cm; } Contre la clameur

Contre la clameur sans crédit, le cri graissé retourné intact d'un fond de bile, l'intonation qu'on distingue s'attrister de ne pas s'être altérée, le froid détériore les cloisons qui permettaient aux différents liquides internes de ne pas se mêler. Des...
Posté par Ludela à 10:47 - Commentaires […] - Permalien [#]

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